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Election des membres du Conseil Supérieur de la Communication (CSC) : forte affluence dans les bureaux de vote à Niamey

Les élections des membres du Conseil supérieur de la communication (CSC) se sont déroulées, samedi dernier, aussi bien à Niamey que dans les régions, sous la supervision de la Commission centrale mise en place à cet effet, présidée par M. Abdoulaye Mamoudou. A Niamey, c’est le gouvernorat qui a abrité le bureau de vote pour

l’élection des représentants des médias du secteur public.



Quant aux médias du secteur privé, ils ont voté au bureau installé à la Maison de la presse.

 

Le scrutin a enregistré une forte affluence. En effet, dès 8 heures, les bureaux de vote à Niamey ont été  pris d’assaut par les électeurs, essentiellement les agents des structures des médias. Et le vote s’est déroulé jusqu’à 19 heure, heure officielle de fermeture des bureaux de vote. Le vote s’est aussi déroulé dans les sept (7) autres régions.

 

Au total 12 membres sont élus pour siéger au nom des organisations socioprofessionnelles du secteur des médias, des télécommunications, du collectif des associations féminines, des organisations de défense des droits de l’homme et de promotion de la démocratie, des créateurs culturels et des maisons de publicité. L’ONC comprend 15 membres dont les 12 élus, un (1) membre désigné  par le Président de la République, un (1) par le Président de l’Assemblée nationale et un (1) par le Premier ministre.

 

Lors d’un point de presse qu’il a animé  la veille, le président de la Commission centrale chargée de l’organisation de l’élection de membres du Conseil Supérieur de la Communication (CSC), M Abdoulaye Mamoudou, a fait le point du processus d’élection des 12 personnes qui doivent siéger au sein du CSC au titre des huit (8) organisations socioprofessionnelles aux côtés de trois (3) autres membres désignés par le Président de la République, celui de l’Assemblée nationale et le Premier ministre. Ainsi, a-t-il précisé, cette structure mise en place par le ministère  en charge de la communication a pour  mission de faire en sorte que les personnes élues le soient sur la base de leur compétence et  leur  expérience dans le domaine d’activité, leur moralité et qu’elles soient nigériennes de nationalité. C’est ainsi que dès leur installation, les membres de la commission se sont attelés à recevoir d’abord  les dossiers des candidatures avant de les examiner et  sélectionner ceux des personnes éligibles pour en dresser la liste définitive. Pour garantir la crédibilité de l’opération,  le traitement des dossiers s’est déroulé en présence des représentants des structures concernées a précisé le président de la commission centrale, M Abdoulaye Mamoudou. Il a permis de dresser une liste de 27 candidats éligibles dont les dossiers validés ont été transmis à la police pour l’enquête de moralité. M. Abdoulaye Mamoudou a précisé que cela est d’ailleurs l’une des causes de retard accusé dans le processus de d’organisation de l’élection. L’autre raison du retard était liée à la question du financement qui est désormais réglée, a-t-il précisé. Toutefois, un accent a été mis sur les dispositions prises par rapport à la représentativité du genre.  D’après son président,  la commission centrale a attendu le retour des dossiers à l’issue de l’enquête de moralité pour convoquer les élections  le  samedi 23 mars  à Niamey  et dans les  chefs lieux des régions. Selon le président, des missions ont été dépêchées à l’intérieur  afin de préparer le scrutin également.

 

Vote qui a eu lieu simultanément à  Niamey et en région, s’est déroulé normalement tout au long de la journée du samedi et a permis d’élire, pour le cas précis du secteur des médias publics, les trois représentants au CSC, qui sont  Zeinabou Boubacar pour les journalistes, Aïssa Adamou pour les producteurs et Idrissa Salifou pour les techniciens.

 

l Siradji sanda et Zabeirou Moussa